PARGNY-SUR-SAULX (Bâtiments usine)

Dans les années 1930, l’Usine de Traitement de la Monazite, qui deviendra ensuite l’usine Orflam-Plast, s’installe à Pargny-sur-Saulx pour fabriquer
des pierres à briquets, en utilisant les propriétés électromagnétiques d'un composant de la monazite. Mais l’extraction de ce composant engendre aussi des résidus d’un autre composant faiblement radioactif : le thorium.

L’usine fonctionne jusqu’en 1967 puis ferme définitivement ses portes en 1997, laissant derrière elle une friche industrielle et une pollution radioactive découverte dans les bâtiments et sur les berges de la Saulx traversant le site. Par la suite, grâce aux révélations d’anciens employés, des résidus
contaminés sont également découverts aux alentours de l’usine : sur les berges de l’étang de la Gravière ainsi que sur une peupleraie voisine.

L’État, représenté par la Préfecture de la Marne, en association avec Andra, et en lien avec la Mairie de Pargny-sur-Saulx, entame de 2003 à 2015 un chantier d’assainissement du site et des parcelles extérieures. Une grande partie des déchets et terres les plus contaminées ont été évacuées vers le Cires pour stockage ou entreposage. Une autre partie, majoritairement constituée de gravats très faiblement radioactifs, a fait l’objet d’un confinement sur site, sous au moins 4 mètres d’argile et de terre, qui assure une protection durable et sûre pour les riverains. Afin de préserver cette couche de protection, certains dispositifs d’usages et de restrictions ont été pris et inscrits dans les documents d’urbanisme (interdiction de creusement, construction ou de circulation des véhicules en dehors des pistes prévues à cet effet). Le détail de ces restrictions, ainsi que l’historique des aménagements est disponible à la Mairie de Pargny-sur-Saulx.

Le site, ouvert au public, ne représente plus de danger pour la population qui peut s'y promener.