Stockage des déchets radioactifs
Le confinement consiste à isoler les contaminants, de façon à prévenir d’une manière pérenne leur propagation, et à assurer le suivi et le maintien des mesures mises en place lors de la conception de chaque centre de stockage. Cette conception est adaptée aux types de déchets accueillis selon trois composantes.
Aujourd’hui, il existe en France trois centres de stockage de surface (deux en phase d’exploitation et un en phase de fermeture) qui permettent de stocker la majorité des volumes de déchets radioactifs produits chaque année en France (déchets TFA et FMA-VC). Pour les autres types de déchets (FA-VL, MA-VL et HA), les centres de stockage adaptés sont en projet ou à l’étude. En attendant, les déchets correspondants sont entreposés dans des installations spécifiques, principalement sur leurs sites de production.
Les composantes d'un stockage
Historiquement, la sûreté d’une installation nucléaire, quelle qu’elle soit, est basée sur la notion de redondance des moyens de protection. Cette notion se traduit par la mise en place entre les radioéléments et la biosphère de barrières successives. Leur rôle est de ralentir et si possible, empêcher la dispersion des radionucléides dans l’écosystème en :
- limitant les afflux d’eau ;
- retardant le relâchement des radioéléments dans la phase aqueuse ;
- retenant les éventuels radioéléments relâchés.
Dans le cas d’une installation de stockage de déchets nucléaires, le système de confinement est constitué de trois composantes :
- les colis qui contiennent les déchets ;
- les ouvrages de stockage dans lesquels sont placés les colis ;
- la géologie du site qui constitue une barrière naturelle.